La psychologie positive

La psychologie positive n’est pas la pensée positive. Penser positivement fait du bien mais ne suffit pas pour faire face aux intempéries de la vie.

La psychologie positive est “l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des individus, des groupes et des institutions”.

Il s’agit d’un domaine de recherche et d’intervention qui s’est développé à partir de 2000 suite au constat de Martin Seligman selon lequel les études en psychologie portaient beaucoup sur les maladies psychiques et leur accompagnement mais très peu sur les ressources des individus, sur ce qui leur permettait de s’épanouir, de s’adapter, d’être résilients. C’est ainsi que de nombreuses recherches ont pu être menées sur la créativité, les effets des émotions positives, la bienveillance et la gratitude.

La psychologie positive considère qu’à côté des problèmes individuels et collectifs s’exprime toute une vie riche de sens et de potentialités. Elle met en avant la dimension positive du fonctionnement humain. Elle ne vient pas remplacer la psychologie classique mais la compléter en élargissant son champ. Son objectif est l’épanouissement personnel et l’accomplissement de soi, non pas pour nier les difficultés de la vie et les problèmes du monde mais, au contraire, pour pouvoir y faire face.

Les pratiques de psychologie positive visent à favoriser un bien-être durable, à développer une plus grande flexibilité face à ses expériences de vie, à mobiliser ses ressources personnelles pour avancer au mieux vers ses buts dans l’existence. De plus, en mettant en lumière les qualités, les forces, les compétences de chacun, elles contribuent à améliorer l’estime de soi et favorise la confiance en soi et en les autres.